Avant de construire sur votre terrain, il est essentiel de savoir s’il est situé sur une zone à risques. Cela vous permet d’éviter de nombreux problèmes dans le futur. Nous expliquons dans cet article comment savoir si votre terrain est dans une telle zone et les démarches pour sécuriser votre construction.
Plan de l'article
Comment savoir si votre terrain se trouve dans une zone à risques ?
Pour savoir si votre terrain est situé dans une zone à risques, vous pouvez vous adresser aux experts du domaine ou passer par le portail numérique mis en place par le gouvernement français. Il vous suffit d’indiquer l’adresse de votre terrain pour que le site le localise. Dans les résultats qui s’afficheront, le portail vous présentera, en détail, les risques auxquels est exposé votre bien. Il peut s’agir de risques naturels, technologiques, miniers, de bruits ou de pollution. Le portail vous prodigue également des conseils pour pallier ces risques.
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Il existe aussi certains documents sur les risques majeurs que vous pouvez consulter dans les préfectures pour déterminer si votre terrain est dans une zone à risques. Pour le cas des zones sujettes à l’inondation, vous pouvez vous référer, par exemple, au Plan de Prévention du Risque Inondation (PPRI). Il existe aussi une carte des zones exposées aux mouvements de terrain. Au cas où votre terrain serait dans une zone à risques, vous devrez effectuer quelques évaluations, dont l’étude de sol. Vous trouverez sur ce site, plus d’informations sur les études de sol et leur coût.
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Construction : l’étude du sol d’un terrain dans une zone à risques
Dans une zone à risques, l’étude de sol constitue une obligation. La Législation impose de faire cette étude avant toute vente ou construction. Cette analyse du sol permet d’avoir plus de précisions sur les caractéristiques mécaniques du sol. Elle contribue aussi à la détection des divers risques naturels présents sur le terrain et dans ses alentours. Les impacts négatifs que ces risques pourraient avoir sur la future construction sont aussi connus grâce à l’étude du sol.
Pour effectuer cette évaluation du sol, les experts passent par plusieurs étapes. La première étape est appelée G1. En général, cette phase se réalise bien avant que l’utilisation du terrain soit définie. Elle permet de connaître le type de construction qui peut être érigé et à quel endroit du terrain. La deuxième phase G2 est réalisée après l’obtention du permis de construire et une fois que l’utilisation du terrain est déterminée. Elle permet d’identifier les solutions pour une bonne mise en œuvre du projet. La troisième phase G3 aide à prévenir les risques pendant l’exécution des mesures d’optimisation.
Quels sont les risques pour un terrain en construction ?
Les dangers auxquels un terrain situé dans une zone à risques est exposé sont multiples. Parmi ces derniers, il y a les catastrophes naturelles. Il s’agit entre autres :
- des inondations,
- des tempêtes,
- des glissements de terrain,
- des incendies de forêt,
- des avalanches.
Certains terrains sont aussi exposés à des risques non naturels. Par exemple, les zones où sont détectés du radon ou des gaz nocifs présentent des dangers pour la santé. La présence de termites dans une zone expose les constructions en bois à une dégradation précoce. Il peut y avoir aussi des risques technologiques dans certaines zones. Ces dangers sont liés à la présence de réseaux et de canalisation, d’exploitation industrielle ou de polluants (substances chimiques), etc.